Burkin’Daaga: Un cadre de business au profit des producteurs
La foire du Burkin’Daaga aura lieu du 26 au 01 novembre 2020 au siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). L’annonce de cette occasion de Business a été faite au cours d’une conférence de presse le mardi 1er septembre 2020 à la Maison de l’Entreprise du Burkina Faso. Au programme de cette 3e édition, des expositions/vente, des formations, des panels débats, des projections cinématographiques d’œuvres burkinabè, des prestations musicales, etc. En effet, l’innovation majeure de cette édition est l’ouverture de stands pour les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Le Burkin’Daaga, un Business qui répond aux besoins des producteurs
Le Burkina Faso est un pays avec de formidables potentialités, foi de l’association Burkina Wa-mêdo. C’est pourquoi, cette faitière qui regroupe plusieurs associations entend travailler à l’amélioration des performances et à la compétitivité des entreprises nationales. En effet, la date initiale de la foire du Burkin’Daaga était du 23 au 29 mars 2020. Cependant, la maladie à coronavirus avait contraint à un report. Maintenant, la foire aura bel et bien lieu. Du 26 octobre au 1er novembre 2020, le siège du Fespaco va vibrer au rythme du savoir-faire local burkinabè.
L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse ce 1er septembre à la Maison de l’entreprise du Burkina Faso. Le thème de la présente édition est : « Process, innovation et transfert de technologie : quelles stratégies nationales pour intégrer les chaines de valeurs régionales et internationales ». Ce rendez-vous est un cadre qui réunira des experts issus de domaines divers. Il s’agit de l’agroalimentaire, de l’industrie de l’art, des équipements et procédés, des emballages et conditionnements de la qualité et de l’hygiène.
Plusieurs exposants attendus
Selon le président du comité d’organisation Abdoul Kader Kondombo, le Burkin’Daaga est un cadre de Business dont l’objectif est de répondre aux besoins des producteurs. Et ce, à tous les niveaux de la production avec des solutions innovantes. La finalité étant donc de contribuer à l’amélioration de la performance des entreprises burkinabè. Ainsi, environs 200 stands vont accueillir des exposants venus du Burkina Faso. Il s’agira donc des exposants des secteur des services, de l’agroalimentaire, de la restauration, des lieux mondains et d’autresCes entrepreneurs burkinabè sont retenus sur la base de la qualité de leurs produits et services. Toutefois, la foire entend promouvoir les produits et services burkinabè dans la sous-région.
La participation d’exposants de l’espace UEMOA
L’innovation majeure de 3e édition de la foire du Burkin’Daaga est son ouverture aux pays de l’espace UEMOA. Cette innovation se conforme à la décision de l’institution sous-régionale. En effet, celle-ci a déclaré le mois d’octobre comme « mois du consommons local dans toute l’espace de l’UEMOA ».
Les conditions de participation
Les stands institutionnels de la foire du Burkin’Daaga coutent 200 000 FCFA de même que pour les maquis-resto. Pour ce qui est des stands individuels, ils s’élèvent à 70 milles. L’inscription donne droits à un stand, une formation, la participation aux jeux concours et aux panel-débats. Ibrahim Ouédraogo invite donc les entrepreneurs, les entreprises et les sociétés commerciales à se hâter pour les réservations.
Un bilan satisfaisant
Le Burkin’Daaga n’est qu’à sa troisième édition. Mais d’ores et déjà, les organisateurs tirent un bilan satisfaisant. Après les deux premières éditions, certains exposants ont pu améliorer la qualité de leurs produits. Cela leur à permis de conquérir de nouveaux marchés. De plus, il existe des rayons dédiés aux produits locaux grâce au combat de la faitière.
Des acteurs du beurre de karités et du riz ont décrocher des marchés lors des éditions précédentes du Burkin’Daaga. Cela grâce aux différentes formations. Burkina Wa-mêdo intervient aussi pour aider les petits entrepreneurs à obtenir des marchés de commande publique à travers des plaidoyers sur le savoir-faire de ces derniers.
Présent à la conférence de presse, le premier président de la confédération paysanne du Burkina, François Traoré a insisté sur l’implication des producteurs et des transformateurs. Toute chose qui permettra aux produits finaux d’être compétitifs sur le marché national et international.
Arnaud Fidèle YAMEOGO