SEMICA 2019 : Une édition spéciale pour la promotion du secteur minier en Centrafrique
Le ministère des Mines et de la Géologie de la République Centrafricaine a annoncé la signature d’un contrat de partenariat avec le cabinet intitulé Salon International de l’Energie, des Mines et des Carrières (SEMICA). Le contrat de partenariat vise à promouvoir le secteur des mines. SEMICA CENTRAFRIQUE se tiendra à la fin de l’année 2019, à Bangui en République Centrafricaine.
La République Centrafricaine dispose d’importantes ressources minières, dont l’exploitation rationnelle peut favoriser son développement économique et contribuer à la réduction de la pauvreté. Le plan minier réalisé en 1995, avec le concours de la Banque Mondiale, a identifié plus de 470 indices minéraux repartis sur l’ensemble du territoire national, parmi lesquels on trouve le diamant, l’or, l’uranium, le lignite, le fer, le calcaire, etc. Cette abondance de ressources fait de la Centrafrique un pays qui attire de nombreux investisseurs de ces secteurs.
Et c’est justement pour promouvoir ce potentiel minier et faire en sorte qu’il participe au développement du pays que le SEMICA s’y déporte pour la signature d’un contrat de partenariat. C’est un contrat de partenariat entre le ministère des Mines et de la Géologie et du cabinet (SEMICA) qui s’inscrit dans le cadre de la promotion et le développement des secteurs des mines, des carrières et du pétrole en République Centrafricaine. Il sera matérialisé à travers une édition spéciale du SEMICA. Cette édition permettra aux investisseurs d’avoir une meilleure connaissance des ressources minérales et pétrolières de la Centrafrique en particulier et de l’Afrique en général.
Le contrat a été signé par le Ministre des Mines et de la Géologie représenté par Monsieur Léopold Mboli Fatran, et le cabinet SEMICA, représenté par Monsieur Innocent Belemtougri, Commissaire Général du salon. Les deux parties ont convenu de la nécessité d’un partenariat basé sur le bénéfice mutuel afin de voir dans quelles mesures la République Centrafricaine pourrait valoriser son potentiel géologique, minier et pétrolier.
Laetitia Cynthia C. BAYALA