PNDES : Le soutien de la Banque Mondiale passe de 1,5 milliards à 2,2 milliards de dollars
La Banque mondiale aurait décidé de revoir à la hausse son engagement de financement du Plan national de développement économique et social (PNDES) passant ainsi de 1,5 milliards à 2,2 milliards de dollars (plus de 1 224 milliards F CFA) pour le portefeuille à venir dans le cadre d’un nouveau programme. Parce que « la collaboration avec la Banque mondiale et le Burkina Faso est très bonne », d’après la ministre de l’Economie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine COULIBALY.
Ce lundi à Ouagadougou, est intervenu un échange sous la présidence du Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, entre d’un côté le gouvernement et de l’autre côté la Banque mondiale en présence du Représentant-résident, Cheick F. KANTE. Ordre du jour, faire le point d’un certain nombre de projets appuyés par la Banque mondiale dont notamment Donsin, Ziga, emploi-jeunes et centrales électriques.
Mme la ministre de l’Economie, des finances et du développement, s’exprime sur la question du financement au BF
A la sortie de la rencontre, pour le gouvernement tout va bien en témoigne les performances enregistrées par le Burkina Faso. Mme la ministre de l’Economie, des finances et du développement, Hadizatou Rosine COULIBALY, n’a pas manqué de souligner que le Burkina Faso est classé 1er dans région de l’Afrique de l’Ouest en termes de financement devant la Cote d’Ivoire, le Togo et le Benin et figure parmi « les 5 meilleurs pays (en Afrique) en matière de performance des pays appuyés par la Banque mondiale ». Cette augmentation de l’appui de la Banque mondiale confirme la bonne qualité de la collaboration entre l’institution de Bretton Woods et l’Etat burkinabè.
M. Cheick F. KANTE, Représentant-résident de la Banque Mondiale au Burkina Faso
Même son de cloche chez le Représentant-résident de la Banque Mondiale au Burkina Faso, Cheick F. KANTE qui ajoute que la relation entre les deux parties « se porte à merveille ». Il soutient que d’important progrès ont été réalisés et qu’avec les nouvelles ressources « l’on peut faire davantage et surtout aller plus vite « .
Pour le ministre en charge de l’énergie, Ismaël Bachir OUEDRAOGO, la collaboration avec la Banque mondiale va accroitre la capacité de l’Etat à répondre au déficit énergétique énorme auquel le pays fait face. » C’est un accompagnement en matière de production et de transport mais aussi en électrification rurale car c’est seulement 3% de notre population en milieu rural qui a accès à l’énergie. C’est dire que le besoin est énorme à ce niveau. Donc la Banque mondiale va nous accompagner pour l’électrification rurale « , a-t-il expliqué.
Afin de combler ce déficit et de consolider la ligne, dans les mois à venir son département devrait entamer, la construction des centrales solaires de 30 mégawatts, la dorsale Nord (fin 2019-début 2020), les travaux en matière de transport et le renforcement du capital humain au niveau de la SONABEL.
Le coût global de financements des projets du secteur énergétique s’élève entre 300 à 400 millions d’Euros a-t-il déclaré.
Et pour finir, le ministre de l’Energie, Ismael Bachir OUEDRAOGO, confie que le salut viendrait aussi de l’adoption de la loi libéralisant le secteur afin de permettre au secteur privé d’investir dans la production d’énergie.
Sky, Bizya Africa