Le secteur privé octroie un chèque 62 200 000 FCFA aux forces de défense et de sécurité

Le jeudi 15 mars s’est tenue la rencontre d’échanges entre le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat et le secteur privé, à la chambre de commerce de Ouagadougou aux environs de 10 heures. L’objectif de la rencontre a été d’échanger sur les mesures prises par le Gouvernement pour une pratique sereine des affaires.

Les autorités installées pour entamer les échanges

La rencontre sur les mesures de sécurités prises par le gouvernement pour faciliter la pratique sereine des affaires , s’est tenue ce jeudi 15 mars à la salle de conférence de la CCIBF.

Les acteurs du secteur privé sont attentifs

Selon le président de la CCIBF M. Mahamadi SAVADOGO, la chambre de commerce et d’Industrie du Burkina Faso est solidaire du peuple burkinabè et du Gouvernement qui mène un combat contre l’insécurité. C’est pourquoi, elle a initié, avec le soutien des opérateurs économiques de bonne volonté, une collecte de fonds à hauteur de 62 200 000 millions, pour apporter un modeste accompagnement aux forces de défense et de sécurité. Car sans paix l’économie ne saurait prospérer, a-t-il ajouté.

Pendant la cérémonie, tous les acteurs du secteur privé ont été attentifs  au discours de M. le Ministre de la sécurité, qui a donné tous les détails sur les différentes dispositions prises pour prévenir ou contrer d’éventuelles attaques dans le pays des hommes intègres. « Je salue cette mobilisation, cette contribution spontanée du secteur privé. Il est important de savoir que le premier agent de sécurité déjà, est soi-même et les autres viennent en second plan en appui. Il est vrai que le déficit sécuritaire est énorme. C’est vrai que les terroristes ont des visés stratégiques sur toute la sous-région, qu’ils cherchent à étendre leurs zones d’emprises, mais nous sommes des peuples responsables et organisés et nous allons ensemble relever le défi, car 20 millions de burkinabè ne peuvent pas être à chaque instant attaqués, voire anéantis par une poignée d’hommes, cela est inadmissible. C’est pourquoi je puis vous assurer que l’armé burkinabè déploie maintes sections dans le Nord, dans le Mouhoun, dans le sahel, etc. pour y mener des ripostes énergétiques. En plus, soyez en rassuré que nos systèmes de renseignements sont à la hauteur et fonctionnent bien. Les vermines ne nous échappent pas en réalité, nous contrôlons, suivons leurs mouvements. Tout pour dire qu’en matière de sécurité, la situation est prise en main par le gouvernement. Ce qu’il nous faut maintenant c’est la mobilisation collective de tous les burkinabè, pour nous aider dans les sources d’informations », a détaillé M. Clément SAWADOGO.

Après ses propos, un tonnerre d’applaudissement dans la salle, les acteurs du secteur privé, venaient d’être rassurés par les efforts que déploient les forces de défense pour faciliter la libre circulation des biens et des personnes, et leur ferme volonté à assurer la bonne marche des affaires, du commerce.

Selon M. le Ministre du commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, l’environnement ou le climat des affaires est un concept qui prend en compte plusieurs paramètres, comme la sécurité, les réalités géophysiques, la stabilité politique ; socio-économiques, la stabilité des ressources financières et du plan des affaires. C’est pourquoi, les opérateurs économiques doivent être rassurés sur le dévouement du gouvernement à faire du Burkina Faso, un pays stable et propice à la réalisation des affaires. « Je vous félicite pour votre chèque de 62 200 00 millions et vos contributions spontanées. Ce geste rassure les forces de défense, qui ont maintenant cette conviction, qu’elles ne sont pas seules dans la lutte contre les attaques au Burkina Faso », a-t-il expliqué.

Avis global de quelques acteurs du secteur privé à l’issu des échanges

« Nous sommes très satisfaits des différents discours des deux Ministres sur les questions de sécurités. Nous allons continuer de soutenir et d’encourager les hommes de sécurité dans le renforcement de leurs nombreuses activités. Car nous sommes tous conscients que sans la paix, il n’y a pas de business, il n’y a pas d’affaires et c’est notre économie qui régresse. Donc ensemble, nous allons œuvrer à installer un climat de paix, joie et de sécurité dans notre chère Nation ».

Balguissa SAWADOGO

Bizya Africa

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