La compagnie maritime SEALINK entend faciliter le transport des marchandises

L’atelier de sensibilisation et de remobilisation des membres de la chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso et des homme d’affaires burkinabè sur le projet de transport maritime régional SEALINK, s’est tenu ce vendredi à 10 heures à la salle de conférence de la chambre de commerce et d’industrie du BF. Le projet SEALINK est le fruit du partenariat entre la FEWACCI (Fédération des Chambres de commerce et d’Industrie d’Afrique de l’Ouest), la NEXIM Bank Nigeria et TRANSIMEX Cameroun. Ce projet a été conçu pour faciliter les échanges entre les hommes d’affaires des Etats membres de la CEDEAO et réduire les différentes barrières tarifaires et non tarifaires qui entravent la libre circulation des personnes et des biens dans la région. Le projet SEALINK a donc pour principal objectif de mettre en place un service de transport fiable, abordable et efficace pour les marchandises et les passagers.

L’atelier d’échanges entre les responsables du projet maritime SEALINK, les représentants du Président de la chambre de Commerce et d’Industrie du BF et du Ministre des Transports du Burkina Faso et les hommes d’affaire du Faso, a porté essentiellement sur le projet de création d’une ligne maritime de la côte Ouest Africaine dénommé SEALINK.

Les opérateurs économiques suivant attentivement le discours sur le projet maritime SEALINK

Selon le représentant du Président de la CCIBF, le projet maritime à vocation intégrateur et vise à booster le commerce intra régional dans notre espace. Il entend proposer aux acteurs économiques des solutions endogènes de transport et de logistique pour les opérateurs d’acheminement de marchandises. Avec des échanges commerciaux représentant un peu plus de 10% des importations globales de la sous-région, soit entre 10 et 15 milliards de dollars par an, la CEDEAO est l’une des régions les plus intégrés du continent. Il n’en demeure pas moins que les échanges intra régionaux de l’Afrique de l’Ouest représentent 11% du commerce global de la CEDEAO alors que pour l’Union Européenne (son principal partenaire), ce taux est à 80%. Cela sous-entend, qu’il est d’une priorité absolue d’investir dans des projets permettant une fluidité du trafic et contribuant à intensifier les échanges commerciaux non seulement entre les Etats membres de la CEDEAO, mais également avec l’Afrique et le reste du monde. Tous les investisseurs et opérateurs économiques de la sous-région et donc du Burkina Faso, à qui l’occasion est donnée de prendre une part active dans le processus de mise en œuvre de ce projet qui est à la fois historique et prestigieux.

Un exposé sur SEALINK

Le Secrétaire exécutif de la FEWACCI, expliquant le projet SEALINK

Dans un exposé complet du projet SEALINK donné par le Secrétaire exécutif de la FEWACCI, il est ressorti que la compagnie maritime régionale SEALINK est soutenue par l’adhésion des chefs d’Etats de la CEDEAO, des associations des conseils des chargeurs, des Autorités portuaires, des Banques d’investissement et de développement de la CEDEAO et d’Afrique (la BIDC, la BAD, AFREXIMBANK). Trois routes ont été identifiées pour le démarrage des phases pilotes du projet SEALINK, portant sur les liaisons : Lagos-Dioula, Lagos-Abidjan, via Cotonou, Lomé, Accra et Dakar-Praia. Ce projet a diverses perspectives qui sont : un secteur de transport maritime porteur, un soutien national et supranational, une opportunité de diversification et une expertise technique et de recrutement des managers expérimentés.

Le Burkina Faso certes, n’est pas un pays côtier, mais il peut s’investir dans ce projet de transport maritime, car un port sec est prévu, a rassuré M. le secrétaire exécutif de la FEWACCI en guise de réponse à la question d’un opérateur économique burkinabè.

M. MEBA, président de la FEWACCI et Président de la chambre de Commerce et d’Industrie du TOGO

Le président de de la FEWACCI, par ailleurs président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du TOGO, M. Essohouna MEBA, à son tour exhorté tous les opérateurs économiques à investir dans la société SEALINK, car il contribuera non seulement à l’accroissement du commerce intra-CEDEAO mais aussi à l’amélioration de la libre circulation des personnes et des biens dans la région ainsi que la réduction des pressions sur les routes dont l’état défectueux ne facilite pas les échanges.

En rappel le projet SEALINK, sera lancé très bientôt et communiqué par la CCIBF. M. MEBA, sensibilise et demande aux Etats membres de la CEDEAO avec façade maritime de bien vouloir accorder à SEALINK toutes les facilités nécessaires qui lui permettront d’opérer dans les ports conformément aux dispositions de l’acte additionnel qui lui octroie la qualité d’entreprise communautaire.

Balguissa SAWADOGO

Bizya Africa

 

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